[Portrait] Philippe Martin, enseignant-chercheur en géographie

Sur quoi portent vos recherches ?

Mes recherches portent essentiellement sur 3 points :

  • Sur la caractérisation des formes du relief en particulier en usant de la géométrie fractale ;
  • Sur les modalités de fonctionnement des bassins versants en haute (épisode cévenol – crue) et basses eaux (impluviosité – sécheresse) ;
  • Sur une réflexion épistémologique visant à proposer une théorie pour la géographie, une physique de la géographie.
Philippe Martin

Quelle est votre actualité scientifique ?

Deux dernières références :
MARTIN PH., 2020, Modélisation de pertes en lit vif alimentant un karst binaire : Exemple du Gardon entre Ners et Russan (Gard, France). PhysioGéo, https://doi.org/10.4000/physio-geo.10784 p.1-62.
Forriez M., Martin Ph. Nottale L, 2020, « Multiscalar structures in geography: Contributions of the scale relativity », Cartographica [sous presse]

Mon actualité tourne actuellement autour du programme HydroPop (2017 – 2020) sur la sécheresse en Cévennes (Gardon et Cèze) et sur l’impérative nécessité de réinstaller, dès que possible et avec beaucoup de retard, le réseau hydrométrique de 16 stations qui doit renseigner durant tout l’été la population et les autorités sur le niveau d’eau dans les rivières…

Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans la recherche universitaire ?

Pour accéder au bonheur à condition de se penser libre, ce que les statuts d’enseignants – chercheurs en France permettent de faire.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent faire de la recherche ?

Croyez en vous ; écoutez vos maîtres et fixez-vous comme but de les dépasser par une créativité exubérante.


Quel objet ou quelle image de votre recherche vous illustre le mieux ?

Réparation d’une station hydrométrique détruite par un castor, dans une cavité des gorges du Gardon.

Réparation d’une station hydrométrique détruite par un castor, dans une cavité des gorges du Gardon.